Marcher, ça nous mènera loin

Une contribution de Bruno :

On accable à juste titre la voiture omniprésente d’encombrer nos rues, de saturer notre environnement, parfois de menacer directement notre sécurité. Bien trop souvent, nous nous faisons cette réflexion au volant de notre propre véhicule, alors qu’une partie non négligeable de nos déplacements en ville pourraient s’effectuer à pied ou en vélo.

Or chacun de ces « efforts » physiques – même un sur dix, même un sur cent – aura la même chaîne de conséquences. Sur la pollution d’abord : sonore, atmosphérique et émission de gaz à effet de serre ; sur notre santé : l’atmosphère confinée de tout véhicule est infiniment plus polluée que l’air extérieur, pratique d’un exercice physique, diminution du stress inhérent à la conduite ; économique : carburant, usure du véhicule ; sur l’encombrement et la saturation de notre villeAjoutons le temps gagné à ne pas chercher une place de stationnement, la possibilité de créer du lien social ou familial (en marchant main dans la main pour aller à l’école), le plaisir tout simplement de marcher…

 Le saviez-vous ? Il ne faut pas plus de 7 petites minutes pour relier, à pied, la place de la mairie au château d’eau, autant pour aller du château d’eau au Cosom, ou directement 12 minutes pour aller de la place de la mairie au Cosom. Il faut 12 minutes encore pour aller de la place de la mairie à l’extrémité ouest de la rue de Guillerville mais moins que cela pour relier la place de la mairie à la place du marché de Montlhéry… Avec tous les bénéfices énoncés ci-dessus, une fois sur 100, une fois sur 10, pourquoi pas une fois sur 2, c’est quand vous voulez !

 Nous pensons fermement que le rôle de la municipalité est d’encourager en ville, par tous les moyens, le développement des circulations douces (marche, vélo, roller, trottinette…).

Par des mesures incitatives, la première étant, pour les élus, de montrer l’exemple !

Par la bonne gestion des espaces dédiés (d’abord rendre les trottoirs aux piétons ; les aménager et les entretenir ; aménager et entretenir les voies cyclables) ; faciliter la circulation des vélos sur les voies publiques où ils ont toute leur place…

Par des aménagements spécifiques, comme des garages à vélos sur la place de la mairie, à la gare routière ; en réhabilitant et en entretenant les voies et les passages ; en accord avec les communes voisines, en le reliant par des trottoirs ou des voies aménagées ;

Par des mesures d’accompagnement : créer ou encourager la création d’un pédibus (système de ramassage scolaire piétonnier) ; organiser des événements autour de la marche en la mettant en relation avec les mesures relatives aux économies d’énergie (transition énergétique), à la lutte contre la pollution, la santé…

Les déplacements « doux » sont souvent négligés dans les plans de mobilité des petites communes. Nous les mettrons en avant à Linas pour le bien de tous.

Bruno Didier

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